Un autre arrêté royal approuvé par le Conseil des ministres règle la reconnaissance d’un acte de violence en tant qu’«acte de terrorisme ». Ce type de reconnaissance pour un acte de violence commis en Belgique ou à l’étranger simplifie en outre la procédure d’obtention d’une aide financière, en supprimant l’obligation d’avoir obtenu un jugement de condamnation. La victime dispose d’un délai de trois ans à partir de la publication de l’arrêté royal de reconnaissance pour introduire une demande d’aide financière auprès de la Commission pour l’aide financière aux victimes.
Le plafond de l’aide financière pour les frais funéraires est triplé, passant ainsi de 2.000 à 6.000 euros. La Commission pour l'aide financière aux victimes a été élargie à deux chambres afin de garantir que les demandes des victimes puissent être traitées dans un délai raisonnable. Les victimes veulent en effet être fixées rapidement sur leurs droits pour ne pas être répétitivement confrontées aux événements.
A la fin du mois de juin dernier, une modification législative avait déjà doublé le plafond de l’aide financière à laquelle les victimes peuvent prétendre, en le portant à 125.000 euros.