Des changements s'annoncent à la tête de la Commission des jeux de hasard, le régulateur du secteur des casinos, des salles de jeux, des paris et des machines de jeux "physiques" et en ligne. En effet, le président Etienne Marique, le responsable du sécretariat Peter Naessens, le responsable de l'informatique Norbert Boyens et Patrick Hubeau, le policier en charge des enquêtes, vont quitter la Commission.
Pour des raisons très différentes dans ces différents cas. Les départs des quatre hommes nous ont été annoncés, puis confirmés à plusiers sources du secteur. Ce serait le ministre de la Justice Koen Geens, qui exerce la tutelle sur le régulateur, qui aurait demandé au SPF Justice de prendre ces mesures. Dans un communiqueé diffusé mardi, Koen Geens indique avoir "reçu le rapport du médiateur fédéral relatif à une enquête sur une atteinte présumée à l'intégrité ay seub de ka Cillussuib des jeux de hasard. Depuis lors, il (...) a procédé aux consultations nécessaires."
Une enquête envers Peter Naessens à présent, il saisira le Conseil des ministres dans les plus brefs délais afin de garantir de manière optimale la continuité et la fonctionnement de la Commission des jeux de hasard. Entre-temps, il a demandé au président du SPF Justice de prendre les mesures nécessaires contre les personnes dont le fonctionnement a été remis en question dans le rapport du médiateur fédéral en vue de préserver l'intégrité du service." Selon nos infos, le premier visé est Peter Naessens. Le directeur du secrétariat fait l'objet d'une enquête menée par le Centre Intégrité, ainsi que l'avait annoncé Het Laatste Nieuws. Il est suspecté d'avoir accepté des cadeaux de la part d'opérateurs de paris. Patrick Hubeau agissait ) la Commission en tant que policier détaché. Il sera mis fin ) son détachement. Norbert Beyens a atteint l'âge de la retraite, mais avait demandé à être prolongé. Il ne le sera pas.
Vers une présidente Quant au président Etienne Marique, il a déjà été atteint depuis un petit moment par la limite d'âge. Depuis octobre dernier, il continuair d'exercer ses fonctions dans l'attente de la nomination d'un successeur. Un appel aux candidatures avait été lancé. Il semblerait qu'il y ait déjà deux candidates : Magali Clavie, une ancienne juge qui est membre du Conseil supérieur de la Justice, et Marie-Charlotte Vantomme, qui préside le tribunal du travail néerlandophone de Bruxelles. Le remplacement d'Etienne Marique devrait donc être imminent. Le ministre de tutelle et le SPF Justice veuillent saisir l'occasion pour remettre de l'orde dans l'ensemble de la maison. Cela permettra à la future présidente de repartir d'une page blanche. Important pour la confiance de l'institution.