La ville d'Enghien accueillera la première maison de transition de Wallonie. Le projet pilote "sterkhuis" porté par le ministre de la Justice Koen Geens démarrera le 1er janvier 2020 et doit permettre à des détenus, spécialement sélectionnés, de purger dans cet établissement la dernière partie de leur peine.
Une maison comparable doit ouvrir ses portes en Flandre, à Malines, en septembre. Le projet retenu repose sur un partenariat entre la société privée de sécurité G4S et l'organisation néerlandaise Exodus. Le projet s'inscrit dans le cadre du Masterplan Prisons approuvé en novembre 2016. Ces structures de petite taille -une quinzaine de places- doivent préparer les prisonniers en fin de peine à leur retour dans la société.
"Enghien devient ainsi une ville pionnière en intégrant la première maison de transition de Wallonie, alors que ce type de structure a déjà largement fait la preuve de son efficacité aux Pays-Bas", a déclaré le bourgmestre d'Enghien, Olivier de Saint-Amand (Ecolo).
La nouvelle structure sera située dans un bâtiment le long de la chaussée d'Ath à Marcq.