Le 18 novembre 2016, le Conseil des ministres a approuvé le masterplan prisons et internement. L’accent y est notamment mis sur le retour du détenu dans la société et sa capacité de pouvoir y fonctionner à nouveau. Une politique de détention différenciée, avec notamment des maisons de transition, constitue l’un des piliers de ce masterplan.
Des détenus, sélectionnés sur la base d’une série de critères, se voient donner la chance, d’ici la fin de leur peine, de passer la dernière partie de celle-ci dans une maison de transition. Après la création de la base légale permettant de concrétiser ce nouveau concept de détention, l’administration pénitentiaire lance ce jour un appel à candidatures.
Les maisons de transition sont des projets à petite échelle (d’environ quinze places). Dans le cadre de ces projets, les détenus bénéficieront d’une assistance et d’un accompagnement intenses qui doivent leur permettre ensuite de fonctionner à nouveau et mieux dans la société. Le détenu est préparé, d’ici la fin de sa peine, à vivre, travailler et fonctionner de façon autonome au sein de la société. À cet effet, les formes de coopération nécessaires devront également être établies dans le cadre des compétences régionales dans le domaine de l’assistance et des services aux détenus.
Le lancement s’effectue au rythme d’un projet par région, après quoi une évaluation aura lieu.
Un appel à candidatures est lancé ce jour pour la réalisation des maisons de transition. Nous allons travailler avec un système de subvention dans le cadre duquel l’organisation sélectionnée recevra un prix de journée fixe par place. Les candidats intéressés sont invités à introduire un dossier pour vendredi 21 septembre 2018, à 15 heures au plus tard.
Toutes les informations à ce sujet peuvent être obtenues sur : https://justice.belgium.be/fr/nouvelles/autres_communiques_118
Koen Geens, ministre de la Justice : « Un détenu doit se voir donner la chance de se préparer à une éventuelle réinsertion dans la société. Les maisons de transition qui figurent dans le Masterplan III peuvent y contribuer. Vers la fin de sa peine, le détenu se voit donner la chance de travailler sur un certain nombre de principes tels qu’habiter en autonomie, chercher un emploi et interagir socialement avec d’autres personnes hors les murs. Ainsi, nous accompagnons et soutenons le détenu afin qu’il puisse retrouver une place au sein de la société. »