Depuis le 1er mai 2018, les entrepreneurs peuvent utiliser une loi réformée sur l'insolvabilité et la faillite. Ce nouveau cadre est la première étape de la réforme du droit économique.
La deuxième étape est la réforme du droit de l’entreprise qui entre en vigueur le 1er novembre 2018. En conséquence, la législation spéciale, qui standardise certains aspects du droit commercial, est intégrée dans le Code du droit économique (CDE). De cette façon, le ministre de la Justice veut rendre le droit économique plus transparent et plus cohérent.
Le code de commerce actuel est antérieur aux grandes réalisations économiques, scientifiques et sociales du XIXe siècle et a été systématiquement démantelé ces dernières années. Dans la nouvelle version du code, il est également prévu de ne plus utiliser des concepts obsolètes tels que "commerçant" et "actes de commerce".
En outre, le tribunal de l’entreprise - l'actuel tribunal de commerce - sera compétent pour tous les litiges concernant les entreprises. Les agriculteurs, les organisations à but non lucratif et les professions libérales deviennent aussi des entreprises.
Le projet de loi introduisant le Code des sociétés et associations et contenant diverses dispositions constitue la dernière étape du processus de réforme du droit des sociétés.
Pour garantir que les associations aient la possibilité de s'adapter à ces réformes, une longue période de transition est prévue. Sur la base du planning actuel, ce nouveau code entrerait en vigueur le 1er mai 2019.
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La loi relatif au Code des sociétés et des associations n'est pas encore publiée au Moniteur Belge.
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