Le ministre de la Justice, Koen Geens, a également annoncé ce vendredi qu’il avait entamé les travaux préparatoires pour étendre les méthodes particulières de recherche (écoutes téléphoniques, droit de regard dans les systèmes informatiques, infiltration, etc.) aux condamnés et non plus seulement aux suspects.
Et ce, afin de rapprocher notre législation de celles des autres pays européens et de faire disparaître les «incohérences juridiques» du système belge: «il n’est pas normal que la police et la justice ne puissent pas utiliser ces méthodes particulières de recherche après qu’une personne soit condamnée» , pour repérer et faire écrouer ces fugitifs notamment, a expliqué le ministre.
Koen Geens soumettra un projet de loi au Parlement en 2017.