Les victimes des attentats perpétrés le 22 mars dernier à l'aéroport de Zaventem et à la station de métro Maelbeek à Bruxelles, de même que leurs proches, peuvent prétendre à une aide financière urgente via le Fonds d'aide aux victimes, souligne dimanche soir le ministère de la Justice dans un communiqué. Cette aide financière se présentera sous la forme d'une avance d'un montant maximum de 15.000 euros. Le ministère annonce par ailleurs la création d'un point de contact unique en soutien aux victimes.
Les victimes et leurs proches pourront s'adresser de leur propre initiative à ce point de contact, instauré au sein du Fonds d'aide aux victimes, via e-mail à l'adresse [email protected] dès lundi et via le numéro 0471/12.31.24 dès mercredi. "En outre, le gouvernement prendra l'initiative de rechercher les victimes et leurs proches de manière proactive et de leur apporter du soutien, ceci sur la base des listes que les hôpitaux ont mis à disposition", souligne le communiqué.
Le gouvernement va accélérer l'intervention des assurances
En marge de la marche contre la terreur, les organisateurs de l'événement ont rencontré le Premier ministre Charles Michel et les principaux ministres du gouvernement, en fin de journée au Lambermont. A l'issue de la réunion, Charles Michel avait notamment annoncé que le gouvernement s'attelait à améliorer la situation des victimes des attentats et avait dit espérer, dès le conseil des ministres de la semaine prochaine, pouvoir prendre des mesures facilitant l'indemnisation et la prise en charge des hospitalisations sans attendre les délais - parfois longs - d'intervention des assurances. Une annonce que le ministère de la Justice confirme. "Une initiative législative et un arrêté royal" seront proposés par ce dernier en vue d'ajustements à la réglementation relative aux Fonds d'aide aux victimes, principalement en ce qui concerne les indemnités et les conditions.