Le ministre du gouvernement d'affaires courantes était conscient que sa mission royale prendrait fin ce lundi sur un constat d'échec, a-t-il laissé entendre dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche", en répétant que tenter d'allier PS et N-VA relevait de "l'acharnement thérapeutique". Mais "j'attendais de Paul Magnette qu'il me permette de sortir de manière un peu plus élégante que sur un coup de sabot", a-t-il ajouté sur le plateau du Zevende Dag (VRT), en référence aux interviews du président du PS vendredi matin. "Je ne m'attendais pas à ce que M. Magnette fasse cela, j'avais encore des discussions programmées ce week-end". "Il y avait des signaux selon lesquels on avançait, mais on m'a dit que ça n'allait pas aller maintenant", a-t-il ajouté.
PS et N-VA pourraient un jour s'entendre sur une réforme de l'État, estime-t-il, tandis d'autres partis tiennent énormément au symbole régalien de la Belgique. "Sur l'éthique aussi, ils pouvaient se retrouver avec mon parti et le MR".
Réclamant du respect, le chrétien-démocrate flamand a souligné que ce n'est que le 5 décembre dernier, plus de six mois après les élections, que le PS a invité le CD&V à discuter. Il a insisté sur l'importance des dossiers communautaires et éthiques pour son parti. "Beaucoup disent que nous sommes la clé, mais nous ne sommes pas le passe-partout."
Source: RTL