L’Office des étrangers inaugurera le 7 mai à Holsbeek (près de Leuven) le premier centre fermé pour femmes en situation irrégulière, doté de 50 places. Les ministres Koen Geens (Justice, CD&V) et Maggie De Block (Asile et Migration, Open VLD) participeront à l’ouverture du nouveau site.
« Actuellement, les femmes sont regroupées dans une aile du centre de Bruges, ce qui implique une organisation spécifique, notamment pour l’accès au préau », explique Dominique Ernould, porte-parole de l’Office des étrangers. « Elles dorment dans de grands dortoirs à plusieurs dizaines de lits superposés, ce qui n’est pas idéal. Les infrastructures d’Holsbeek (un ancien hôtel Formule 1, NDLR) se prêteront mieux à leur séjour, avec des chambres de deux personnes maximum, équipées de TV. Les conditions seront plus confortables. »
Si une séparation stricte est généralement observée entre hommes et femmes, les couples sont, eux, envoyés aux centres Caricole et 127 bis à Steenokerzeel, précise la porte-parole.
La création du centre d’Holsbeek s’inscrit dans le projet de « masterplan centres fermés » adopté voilà un an par le gouvernement, qui prévoit un doublement de la capacité de rétention du pays pour atteindre 1.129 places d’ici avril 2022 (contre 573 actuellement). Outre le réaménagement et l’extension de centres existants, deux nouveaux sites seront créés à Jumet (Charleroi) et Zandvliet (Anvers) pouvant « accueillir » respectivement 200 et 144 personnes. Lorraine Kihl
Seuls 8 sites de la Région bruxelloise sur 250 mesurés présentent un taux de dioxyde d’azote (NO 2 ) inférieur au plafond recommandé par l’OMS, affirme Ecolo. Les valeurs les plus élevées ont été relevées à proximité des tronçons routiers les plus fréquentés, mais la pollution générée par le trafic se répercute sur l’ensemble de la Région, soulignent les verts. Belga
Lorraine Kihl