Le Fonds des victimes pour actes de terrorisme a reçu 257 demandes d’intervention financière après les attentats du 22 mars. À ce jour, 98 décisions ont été prises et 768 000 euros ont été attribués à des victimes, a indiqué jeudi le ministre de la Justice, Koen Geens, à la Chambre en réponse à une question de Georges Dallemagne (cdH). Les premiers paiements ont eu lieu au début juillet.
Les 98 décisions portent toutes sur l’aide urgente à court terme. En raison du principe de subsidiarité, les autres garanties doivent d’abord avoir été épuisées. Or, les assurances s’affairent toujours à quantifier le dommage.
Le 17 juin, le Moniteur belge a publié des modifications de la loi sur l’aide aux victimes d’actes de violence intentionnels afin d’accélérer le traitement des demandes et de renforcer le dispositif. Différents plafonds d’aide ont été augmentés, les catégories de bénéficiaires ont été élargies, les victimes belges à l’étranger ont été prises en compte, etc. Plusieurs arrêtés royaux ont déjà été adoptés. D’autres le seront prochainement.
Aux yeux du cdH, le mécanisme actuel est trop lent. M. Dallemagne a plaidé pour l’octroi de provisions aux victimes, à charge ensuite pour l’État de récupérer les montants auprès des assurances.