Le ministre de la Justice Koen Geens a pris acte de la lettre ouverte de la Fédération des directeurs de prison néerlandophones publiée mercredi soir dans De Standaard. Il a également pris acte de la réponse des directeurs des prisons francophones communiquée jeudi après-midi.
Ces dernières semaines, le ministre a veillé scrupuleusement à éviter la communautarisation et la polémique autour de la problématique pénitentiaire. À plusieurs reprises, il s’est concerté avec les directeurs de toutes les prisons, en particulier ceux des prisons en grève, et il les a remerciés et félicités pour leur engagement.
Jeudi après-midi au Parlement, le premier ministre et le ministre de la Justice ont expressément remercié tous les directeurs de prison pour l'ardeur de leur implication et leur immense dévouement dans cette crise.
Il déplore néanmoins l’incident, en premier lieu le timing de l'échange des lettres ouvertes, et il s’est entretenu en ce sens avec les responsables de la communication des deux côtés. À cette occasion, il a pu constater qu’en fin de compte il n’y avait aucun malentendu entre les directeurs ou avec l’administration centrale, bien au contraire. Le 25 avril encore, il a en effet reçu des deux fédérations de directeurs de prison, néerlandophone et francophone, un courrier rédigé de commun accord dans lequel ils formulaient un certain nombre d’exigences communes.
Le ministre insiste donc sur le fait que ce qui s'est passé n'est que la conséquence de la pression des dernières semaines et il est certain qu’il n’y aura plus aucune communication inopportune.