Depuis la mi-juin, 7.607 conducteurs qui roulaient sans permis ou malgré une déchéance du droit de conduire ont été retirés de la circulation grâce à la base de données Mercurius.
Répertoriant les infractions de la route, elle est opérationnelle depuis le début de l’été et permet aux policiers sur le terrain de contrôler rapidement les conducteurs sous le coup d’un retrait de permis, via un ordinateur placé dans le combi. Le ministre de la Justice, Koen Geens, a découvert le nouvel outil de la police fédérale lors d’une action de contrôle.
La base de données existe pourtant depuis des années, mais ce n’est que depuis peu de temps que les policiers peuvent la consulter sur le terrain. Elle permet de vérifier, en un clin d’œil, avec le nom et la date de naissance du conducteur contrôlé, s’il a un permis de conduire valide, si son permis a été retiré, si cette personne a été signalée dans les systèmes Schengen et Interpol.
« Dans le passé, il fallait téléphoner à Bruxelles, ce qui n’était possible que pendant les heures de bureau, pas le week-end. C’est un énorme progrès, nous en sommes très contents », a commenté le ministre de la Justice.