Le 25 avril est le jour de l’aliénation parentale. Le Vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Koen Geens, tient à rappeler que les règles relatives à l’hébergement pour les parents divorcés doivent être respectées durant la crise du coronavirus.
À moins que les deux parents ne conviennent d’adopter provisoirement des règles différentes en matière de droit de visite pendant la crise du coronavirus, ou que (l'un) des parents ne soit infecté(s) par le virus, il convient de respecter les modalités d’hébergement convenues. L'Ordre des barreaux flamands et la Ligue des Familles, entre autres, ont reçu de nombreuses questions à ce sujet depuis le début des mesures.
Néanmoins, le principe de base est clair : l'enfant a tout intérêt à continuer à voir ses deux parents et inversement, les parents ont également tout intérêt à voir l'enfant. Si l'enfant, un parent ou les deux parents sont infectés par le coronavirus, il est recommandé de ne pas transférer l'enfant d'un parent à l'autre. Ceci afin d'éviter une nouvelle propagation du virus. D'autres dérogations au régime d’hébergement ne sont possibles que si les deux partenaires sont d'accord.
Le Vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Koen Geens : « Si un parent refuse de transférer l'enfant comme convenu, l'autre parent peut porter plainte auprès de la police. Le parquet peut alors poursuivre l'autre partenaire. Cela était bien sûr déjà possible avant l'apparition du coronavirus. La possibilité de déposer une plainte est un élément important dans la lutte contre l’aliénation parentale. Je me réjouis grandement de voir que tous les acteurs judiciaires y prêteront une attention particulière en cette période ».
Par ailleurs, il en va de même pour les contributions alimentaires : un jugement ou un accord mutuel doit être respecté. Les parents sont toutefois libres, en ces temps, de rechercher entre eux un compromis plus approprié, auquel ils doivent tous deux souscrire.