Un certain nombre de changements du régime ont été apportés dans les prisons afin de garantir qu'il n'y ait pas ou beaucoup moins de contact avec le monde extérieur pour essayer de maintenir le coronavirus hors des prisons. A l'heure actuelle, seule une personne sur cinq se déclare malade.
Le ministre Koen Geens : « Le risque de contracter le virus en dehors de la prison est plus élevé que le risque de le contracter par contact avec un prisonnier. Je comprends la crainte des gens de contracter le virus, mais dans les prisons, nous mettons tout en œuvre afin de créer des conditions de travail aussi sûres que possible. Je tiens à remercier tout le personnel qui continue à travailler dans les prisons et à fournir un service essentiel à l'État ».
Les mesures suivantes ont été prises en vue de protéger le personnel et les détenus.
1. Les visites ne sont plus autorisées depuis le 13 mars 2020.
2. Le Conseil des Ministres a pris hier une décision sur les modalités d'exécution des peines accordées aux détenus. Cela concerne les permissions de sortie, les congés pénitentiaires et la détention limitée (voir communiqué de presse du 20 mars 2020).
3. Depuis hier soir, les directives pour le personnel pénitentiaire ont également ajouté la règle suivante pour la protection lors des interventions : « Lors de chaque intervention, l’ensemble des collaborateurs concernés sont tenus porter un masque buccal car ces interventions impliquent généralement un contact très étroit ». Il y a suffisamment de masques buccaux qui sont même, pour l'instant, fabriqués dans les ateliers des prisons.
À ce stade, les maisons de travail peuvent rester ouvertes. Le travail domestique se poursuit également, moyennant le respect des règles générales d'hygiène. C’est nécessaire pour fournir certains services et pour permettre aux détenus de faire leur travail.
Si les mesures fédérales sont renforcées, une adaptation du règlement interne est également envisageable. L'administration de la DG EPI suit ces éléments quotidiennement.