Le Ministre de la Justice Koen Geens se réjouit de pouvoir annoncer que le projet « Sterkhuis » de G4s Care / Exodus a été retenu afin d'ouvrir la première maison de transition en Wallonie. Ce projet pilote démarrera à Enghien à partir du 1er janvier 2020. Des détenus sélectionnés spécifiquement auront la possibilité de passer la dernière partie de leur peine au sein d'une maison de transition. Cette décision a été prise après des visites sur place et des phases de discussion.
Koen Geens : « Un détenu doit avoir la possibilité de se préparer à une réinsertion éventuelle au sein de la société. Dans une maison de transition, le détenu pourra s’y employer intensivement au terme de sa peine. Je me réjouis de voir qu’Enghien souhaite apporter sa pierre à l’édifice afin d'œuvrer conjointement à instaurer une société plus sûre ».
Le 18 novembre 2016, le Gouvernement a approuvé le Masterplan relatif aux prisons et à l’internement. Il se penche notamment sur le retour et la réinsertion réussie des détenus dans la société. Les maisons de transition sont des projets à petite échelle (environ 15 places). Après avoir purgé leur peine, les détenus seront préparés à habiter, travailler et fonctionner de manière autonome au sein de la société.
Le Conseil des Ministres a approuvé les arrêtés royaux visant à pouvoir entamer ces projets. A cet effet, un budget d’environ 900.000 euros est débloqué.
Olivier de Saint-Amand, bourgmestre d’Enghien : "Les autorités communales ont réservé un accueil favorable au projet pilote du SPF Justice qui souhaite implanter une maison de réinsertion sur le territoire de la Ville d'Enghien. Un accord a été trouvé entre le SPF et des propriétaires privés pour la location de locaux. Enghien devient ainsi une ville pionnière en intégrant la première maison de transition de Wallonie, alors que ce type de structure a déjà largement fait la preuve de son efficacité aux Pays-Bas. La Ville de Malines accueillera un projet similaire pour la partie flamande du pays."