Des représentants de 14 pays européens sont réunis à Bruxelles cette semaine pour échanger conseils et expériences sur la radicalisation en prison. Ils prennent part depuis hier à un atelier dédié à la reconnaissance de détenus radicalisés. Selon le ministre de la Justice, Koen Geens, la Belgique fait figure de précurseur en la matière. En Belgique, la problématique s’est accentuée après les attentats du 22 mars 2016. « Nous mettons tout en œuvre au sein des prisons afin de détecter les signes de radicalisation. Ce sujet est d’office abordé dans la formation de base dispensée aux nouveaux agents. Et les agents déjà actifs au sein des prisons peuvent se former via un module d’apprentissage en ligne afin de s’armer correctement contre la radicalisation », commente Koen Geens.