ArcelorMittal à Gand a détruit 12.552 armes rapportées l'année dernière durant la période d'amnistie, en présence des ministres de la Justice Koen Geens et de l'Intérieur Pieter De Crem. "Une part significative d'armes est définitivement retirée du circuit", soulignent-ils dans un communiqué commun. La période d'amnistie pour les armes à feu non autorisées s'étendait du 1er mars 2018 au 31 décembre 2018. Les particuliers avaient le choix entre plusieurs options: se séparer de leurs armes, demander une autorisation, les vendre ou les neutraliser.
Au total, 15.600 personnes ont fait une déclaration durant ces 10 mois. Mais le nombre total de déclarations revient à 37.500, une personne ayant la possibilité d'introduire plusieurs déclarations. 5,7 tonnes de munitions ont aussi été rendues et seront détruites avec l'intervention du service de déminage de l'armée, le SEDEE.
Les 12.552 armes rendues ont été transformées en acier liquide à 1.700 degrés Celsius pour devenir des tôles. "Chaque année, nous faisons fondre plus d'un million de tonnes de déchets d'acier. Chaque tonne d'acier produite actuellement revient tôt ou tard à nouveau sous forme de déchets au sein de notre aciérie. Cela illustre bien la certitude que l'acier constitue la pierre angulaire d'une économie circulaire", commente Manfred Van Vlierberghe, CEO d'ArcelorMittal Belgium.