La lutte contre la criminalité grave qui sévit actuellement est une priorité du ministre de la Justice. C’est pourquoi il prévoit les mécanismes de protection les plus élargis pour les personnes devant lutter contre la criminalité grave. Depuis leur apparition, les médias sociaux permettent de retrouver beaucoup plus facilement une identité ou des domiciles et augmentent les chances de procéder à des représailles.
Actuellement, les possibilités en matière de protection de témoins dans le cadre d’une instruction ne s’appliquent pas à la magistrature, à la police ou aux fonctionnaires. Ces derniers sont évidemment confrontés à la criminalité grave et organisée dans le cadre de leur travail. Pensons simplement aux douaniers, aux services d’inspection, aux directeurs de prison, etc. Dans le cadre d'une initiative, il va de soi que des mesures particulières pourront être prises.
Exemple de mesures particulières :
- le déplacement temporaire d’une personne pendant plus de 45 jours si sa vie était sérieusement menacée ;
- un changement de dénomination.
Celles-ci s’ajoutent aux mesures prises par le centre de crise à l’égard de telles personnes.
Ministre Geens : « Nous devons veiller à ce que nos magistrats, policiers et fonctionnaires puissent exercer leur emploi en toute sécurité. Ces mesures particulières supplémentaires en sont une étape importante. »