Le Conseil des ministres a approuvé aujourd’hui, sur proposition du Ministre de la Justice Koen Geens, un avant-projet de loi qui transpose la directive européenne relative à la protection pénale de l'Euro et des autres monnaies contre la contrefaçon. Depuis l’introduction de l’Euro en 2002, le préjudice financier dû au faux-monnayage atteint au moins 500 millions d’euros. Outre la mise en circulation et la fabrication de fausse monnaie, est également susceptible d’incrimination le fait de posséder des hologrammes, des filigranes ou d'autres éléments. La peine maximale d’emprisonnement est d’au moins cinq ans.
En 2015, les tribunaux ont prononcé 113 condamnations pour faux-monnayage. Durant le second semestre de 2016, 16.705 fausses monnaies ont été saisies. Les monnaies les plus fréquemment falsifiées sont le billet de 20 euros (23 %) et celui de 50 euros (64,7 %).
En plus de causer beaucoup de dommages aux consommateurs et aux entreprises, le faux-monnayage peut aussi miner la confiance dans la monnaie et dans les paiements en contant.
Quote Koen Geens : « Il est très important que nous prenions des mesures pénales efficaces et efficientes pour protéger l’Euro de manière adéquate dans notre pays et dans l’ensemble des pays européens. »