BRUXELLES Aussi incroyable que cela puisse paraître, le Fast, l’équipe de la police fédérale, spécialisée dans la recherche de fugitifs, ne peut, pour retrouver ces condamnés en cavale, recourir à des écoutes téléphoniques. La filature, longue et difficile, est en réalité quasi la seule arme dont dispose les membres du Fast. Pas question pour eux de recourir aux méthodes particulières de recherche (écoutes téléphoniques, placement de micros, etc.) que la loi réserve à des situations très précises.

Pas toujours évident dès lors de retrouver un criminel condamné sans pouvoir se servir de ces méthodes modernes. Mais cela pourrait bientôt changer. C’est en tout cas ce à quoi s’est engagé le ministre de la Justice, Koen Geens, ce vendredi. Face à plusieurs membres de l’équipe du Fast, il a promis qu’un projet de loi leur permettant de recourir à ces méthodes particulières de recherche serait prêt en 2017. Un changement que les enquêteurs du Fast attendent déjà depuis plusieurs années…

N.Ben.