Les Belges qui ont été victimes d’un acte terroriste à l’étranger pourront désormais prétendre à une aide financière via le Fonds d’aide aux victimes. L’attentat au Mali, l’attentat sur une plage en Tunisie et la catastrophe aérienne en Ukraine ne sont que quelques-uns des attentats survenus à l’étranger dont au moins un Belge est à déplorer parmi les victimes.
L’arrêté royal que le conseil des ministres a approuvé hier établit le droit pour les victimes belges d’actes terroristes commis à l’étranger d’introduire également une demande d’aide financière, a annoncé le ministre de la Justice Koen Geens.
L’aide financière du Fonds d’aide aux victimes était déjà prévue pour les actes terroristes et autres actes intentionnels de violence commis sur notre propre territoire, mais le nouvel arrêté royal l’élargit maintenant aux attentats survenus à l’étranger.
Par ailleurs, à l’initiative du ministre de la Justice, Koen Geens, deux autres arrêtés royaux ont été approuvés, dont un qui établit la procédure de reconnaissance d’actes de violence “à caractère terroriste” . La reconnaissance en tant que “terroriste” d’un acte violent commis en Belgique ou à l’étranger simplifie en outre la procédure d’obtention d’une aide financière, en supprimant l’obligation d’avoir obtenu un jugement de condamnation.
Le troisième arrêté royal quadruple le plafond de l’aide financière pour les frais funéraires, qui passe ainsi de 2.000 à 6.000 euros, et élargit de deux chambres la Commission pour l’aide financière aux victimes d’actes intentionnels de violence et aux sauveteurs occasionnels afin de garantir que les demandes des victimes puissent être traitées dans un délai raisonnable.