L’année dernière, 27 personnes ont été tuées, 223 gravement blessées et 4.508 légèrement lors de 4.273 accidents corporels avec délit de fuite. Les ministres de la Mobilité François Bellot (MR) et de la Justice Koen Geens (CD&V) souhaitent durcir les sanctions, alors qu’environ 200 délits de fuite sont constatés chaque jour. D’après l’analyse du profil des 850 personnes condamnées, le conducteur était sous l’influence de l’alcool ou de substances illicites dans 42 % des cas tandis que 16 % des auteurs n’étaient pas en ordre de permis de conduire ou d’assurance.
Le gouvernement fédéral veut donc adopter « des mesures fermes » pour lutter contre ce délit, ont souligné les ministres. Plusieurs mesures seront prochainement présentées au conseil des ministres et prévoient entre autres un relèvement des peines maximales pour délit de fuite de deux à trois ans de prison en cas d’accident corporel. Le délai de prescription sera par ailleurs porté à trois ans et la peine pourra être doublée en cas de récidive, explique le ministre Koen Geens.
Pour sensibiliser aux causes et aux conséquences du phénomène, l’IBSR et Rondpunt ont inauguré hier la « semaine sans délit de fuite ».