Nous vous le disions. Il reste encore plus de mille fugitifs dans la nature mais si les membres du Fast les traquent sans relâche, ils ne peuvent le faire en dehors du cadre légal que tout policier est tenu de respecter. Ce qui limite forcément leur champ d’action.
Voyez vous-même : dans le cas d’un suspect, présumé innocent jusqu’au terme de l’enquête dont il fait l’objet, les policiers peuvent recourir à des techniques de recherches particulières telles que l’observation ou encore l’écoute. Mais assez paradoxalement, ils ne peuvent plus utiliser ces méthodes spéciales lorsqu’une personne est condamnée alors que sa culpabilité ne fait plus aucun doute pour la justice qui l’a condamnée. Et cette ambivalence donne des idées aux fugitifs.
Un état de fait que souhaiterait supprimer le ministre de la justice Koen Geens (CD&V) qui planche sur une nouvelle loi qui donnerait plus de moyens aux policiers. « Nous sommes en effet en train de préparer une loi qui sera présentée cette année », confirme la porte-parole du ministre Sieghild Lacoere. Sans donner plus d’informations sur son contenu, les textes étant encore en cours d’élaboration .