Le Ministre de la Justice, Koen Geens, a annoncé au cours d’une présentation des statistiques routières qu’il voulait augmenter notablement, cette année-ci et l’année prochaine, le budget dédié aux tests salivaires. En 2015, 175.000 euros avaient été prévus pour ces tests. Cette année, 180.000 euros ont été réservés et pour 2017, un budget de 432.000 euros a été demandé.
Les statistiques de la Police montrent en effet que de plus en plus d’infractions de « conduite sous influence de drogues » sont constatées. Pour détecter la consommation de drogues, la Police utilise des tests salivaires qui lui permettent d’effectuer un contrôle en cas de signes externes qui laissent fortement présumer une consommation de drogues.
Si le résultat du test effectué sur une personne « suspecte » est positif, l’échantillon est conservé et examiné de manière plus approfondie. Pour l’heure, cette procédure nécessite aussi de faire appel à un médecin pour une prise de sang. Cela ne sera plus nécessaire à l’avenir, avec pour conséquence un gain de temps significatif.
Durant la présentation des statistiques routières, le Ministre a également rappelé le projet « perception améliorée des amendes pénales », qui est en cours de finalisation et qui doit déboucher sur une meilleure perception de amendes routières. La masse de correspondance qui va de pair avec la perception est sous-traitée à un partenaire externe et, de cette manière, les services concernés peuvent mieux se consacrer à leurs tâches fondamentales.
L’amende augmentera au fur et à mesure que l’on diffère le paiement et, grâce à la nouvelle injonction de payer, il sera possible à l’avenir de la recouvrer via une retenue sur le remboursement d’impôts, une saisie du véhicule ou même une saisie de salaire.