Cette fois, ça y est, nous assure-t-on au cabinet du ministre de la Justice, Koen Geens. Le projet visant à garantir l’anonymat à certains acteurs du monde policier et judiciaire, devrait aboutir avant l’été ! “Cela fait partie du pot pourri 4. Le texte a été adapté. Les enquêteurs travaillant sur des gros dossiers comme du terrorisme, du grand banditisme et de gros trafics, pourront bénéficier de cet anonymat. Sont également concernées les autres personnes amenées à intervenir dans ce type de dossiers délicats, comme des fiscalistes ou des islamologues par exemple” , nous précise la porte-parole de Koen Geens (CD&V).
Les noms de ces enquêteurs et experts ne figureront donc plus dans les procès-verbaux figurant dans les dossiers d’instruction. De quoi éviter les risques de représailles éventuelles. Un projet lancé par le ministre de la Justice après le démantèlement de la cellule terroriste dite de Verviers. “En cas de souci, il faut que les autorités puissent tout de même remonter à la personne qui a rédigé le PV, raison pour laquelle les enquêteurs concernés disposeront donc d’un code, à inscrire à la place de leur identité” , ajoute-t-on chez Koen Geens.
Côté police, au SLFP par exemple, on aimerait que cet anonymat soit garanti pour tous les policiers et non une certaine catégorie.
Les policiers travaillant sur le terrorisme pourront rester anonymes.