Le Ministre de la Justice Koen Geens, la Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Maggie De Block et le Vice-Premier Ministre et Ministre de l'Intérieur Jan Jambon ont rendu visite aujourd'hui au chantier du Centre de Psychiatrie Légale à Anvers. Si les travaux continuent à évoluer comme prévu, le nouveau centre devrait être achevé d'ici la fin de cette année. Il offrira de la place à 182 patients internés à haut risque pour la sécurité.
Mise en place de soins de santé mentale
A cette fin, la Justice collabore étroitement avec la Santé publique et l'INAMI. Tout comme pour le CPL de Gand, l'INAMI prendra en charge les frais médicaux, qui représentent un peu plus de la moitié du coût annuel. La Justice se chargera du financement de tout le personnel non soignant (management, administration, sécurité et surveillance, etc.) et de la fonction dite "d'hôtellerie". Et la Régie des bâtiments, sous la tutelle du Ministre de l'Intérieur Jan Jambon, finance les travaux et en assure le suivi.
Exploitation: encore trois candidats
Durant la visite, les noms des trois candidats, qui entrent en considération pour assurer l'exploitation du CPL, ont été révélés. Il s'agit des candidats cités ci-après, qui ont été retenus comme candidats valables au terme de la première phase de sélection pour ce marché. Ils sont donc admis à passer la phase suivante. L'attribution définitive interviendra vers la mi-2016.
- Groep Si-Cura (OPZC Rekem, Zorgbedrijf Antwerpen, SDB NV/SERIS Security NV),
- Forensisch Psychiatrisch Centrum Gent NV
- Alliantie Provincialaat der Broeders van Liefde VZW et Stichting De Forensische Zorgspecialisten.Le permis de bâtir pour le CPL d'Anvers a été accordé le 7 mai 2012 et la pose de la première pierre par l'entreprise NV Denys, de Wondelgem, a eu lieu le 24 février 2014. Le terrain s'étend sur environ 3,85 ha, et le futur complexe aura une superficie de quelque 16.400 m².
Quotes Ministres
Koen Geens: "Je suis heureux de voir que les travaux à la Linkeroever avancent bien. Ce gouvernement veut oeuvrer à un accueil adapté et des conditions de vie humaines pour les personnes internées qui ne peuvent pas être admises en psychiatrie classique. Nous progressons à grand pas; la construction de cet établissement en est un. Nous voulons ainsi, étape par étape, mettre fin au manque d'accueil adapté pour les personnes internées qui séjournent actuellement en prison. Nous réalisons des progrès sur le plan de l'exploitation également. Ainsi, cette semaine, en accord avec ma collègue De Block, j'ai pu prendre la décision de sélection et désigner les candidats retenus pour l'exploitation".