Ces dernières semaines, plusieurs juridictions bruxelloises ont attiré l'attention sur un manque récurrent de personnel. Les juges présidant la chambre du conseil de Bruxelles ont indiqué qu'ils étaient prêts à ordonner la libération de détenus si les problèmes récurrents d'acheminement des détenus vers les salles d'audience, en raison des "manquements" du service de sécurité du SPF Justice détaché au palais de justice, n'étaient pas réglés. Avant eux, leurs collègues du tribunal de la jeunesse avaient menacé, dès le 15 octobre, de libérer les mineurs détenus en raison d'un manque de greffiers. Et à plusieurs reprises, le président du tribunal de première instance, Luc Hennart, a dénoncé, sans ambages, l'état de déshérence dans lequel se trouve la justice bruxelloise. Il semble que ces réactions aient décidé le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) à renouer le dialogue avec les magistrats de la capitale. Luc Hennart, confiait, lundi, que les premiers contacts sont plutôt constructifs et que cela pourrait inciter les juges de la jeunesse à revoir leur position.
La justice bruxelloise et le ministre Geens renouent le dialogue
le mardi 13 octobre 2015 10:29 • La Libre